Coronavirus - La FEB "comprend" la décision, qui devra empêcher des dommages économiques plus importants © belga

Les élections sociales reportées, les personnes non-contaminées doivent pouvoir continuer à travailler

Les élections sociales, qui devaient avoir lieu en mai prochain, sont reportées à une date ultérieure, et ce en raison de l’épidémie de coronavirus, a confirmé mardi la Fédération des entreprises de Belgique (FEB)

Les détails pratiques doivent encore être déterminés.

De Tijd annonçait le report mardi sur son site internet, et la décision a été confirmée par la FEB. Un « consensus informel » a été atteint lundi au sein du Groupe des Dix, explique le porte-parole de la fédération Benoit Monteyne. Le plus haut organe consultatif réunissant employeurs et syndicats discutera, mardi après-midi, des détails pratiques et des arrangements juridiques pour le report. Selon le quotidien flamand, les élections sociales devraient avoir lieu durant l’été.

Les élections sociales, qui devaient se tenir du 11 au 24 mai, permettent aux travailleurs d’élire, pour une durée de quatre ans, leurs représentants au sein des conseils d’entreprise – pour celles de plus de 100 travailleurs – et des comités pour la prévention et la protection du travail (CPPT) – pour celles d’au moins 50 travailleurs.

Elles concernent 10.700 entreprises et près de 1,8 millions d’employés, selon le tirage au sort des listes établies en décembre.

Les personnes non contaminées doivent pouvoir continuer à travailler

Les syndicats et les employeurs réunis au sein du Groupe des 10 soutiennent « pleinement » les mesures « drastiques » décidées par le gouvernement pour protéger la santé publique face à l’épidémie de coronavirus, indiquent-ils mardi dans un communiqué commun. Les organisations jugent « important » que les travailleurs qui ne sont pas contaminés restent au maximum au travail.

Le Groupe des 10 a discuté lundi, via conférence téléphonique, de la situation sur le terrain bousculée par la crise sanitaire. Ses membres disent soutenir des mesures sans lesquelles « les conséquences sociétales, économiques, sociales et sanitaires seraient plus importantes encore à long terme ». Les syndicats et les employeurs saluent les services impliqués dans la lutte contre la crise, en particulier le personnel soignant, et jugent important que les travailleurs qui ne sont pas contaminés restent au maximum au travail. « Sans quoi notre économie, nos soins de santé et l’approvisionnement de la population en denrées vitales et en soins s’en trouveraient menacés », ajoutent-ils. « Les employeurs sont appelés à prévoir, en concertation et dans la mesure du possible, des formes de travail adaptées (télétravail, horaires flottants…). » Les organisations patronales et syndicales appellent encore à la solidarité et au sens civique, ainsi qu’au suivi scrupuleux des recommandations et mesures édictées par les pouvoirs publics.

Les partenaires sociaux continueront à se concerter très régulièrement via le Conseil national du travail (CNT) et les institutions publiques de sécurité sociale les plus concernées afin de clarifier rapidement d’éventuelles imprécisions sur le terrain.

Le Groupe des Dix a notamment acté le report des élections sociales, initialement prévues en mai.

Contenu partenaire