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Les Britanniques ont saboté l’enquête sur le hacking de Belgacom

Le Royaume-Uni a refusé de coopérer à l’enquête judiciaire sur le hacking en 2013 de Belgacom, aujourd’hui Proximus. C’est ce qui ressort d’un rapport confidentiel du parquet fédéral abordé cette semaine par le Conseil national de sécurité, rapporte De Standaard jeudi.

Dans la lignée de ce que révélaient L’Echo et De Tijd en fin de semaine dernière, De Standaard affirme que le parquet envoie un message clair au gouvernement: le piratage a été manoeuvré par GCHQ, un service de renseignement proche du Royaume-Uni. Selon le quotidien, qui a consulté le rapport, les Britanniques ont néanmoins refusé jusqu’à aujourd’hui de collaborer avec les enquêteurs belges.

D’après le parquet, la situation est pour le moins inhabituelle pour deux Etats membres de l’Union européenne, et cela pourrait mener à un incident diplomatique.

Il était apparu la semaine dernière que l’enquête judiciaire était pratiquement bouclée. Les auteurs du piratage ayant tiré un épais rideau de brume autour d’eux, le parquet n’est pas parvenu à rassembler suffisamment de preuves pour pouvoir les faire condamner.

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