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Léopold Storme doit retourner en prison

Le parquet de Bruxelles a annoncé lundi avoir requis la privation de liberté et le transfert en prison du Bruxellois Léopold Storme (29 ans), condamné par la cour d’assises de Bruxelles à 26 ans de prison en 2010 pour les meurtres de ses parents et l’assassinat de sa soeur. Une audience du tribunal de l’application des peines (TAP) de Bruxelles aura lieu prochainement en vue de se prononcer sur l’opportunité de la révocation de sa libération conditionnelle.

Cette demande est motivée par le non respect des conditions imposées dans le cadre de sa libération conditionnelle. Léopold Storme s’est présenté jeudi vers 14H00 à l’inspecteur de police chargé du contrôle du respect de ces conditions. Il a reconnu ne pas avoir respecté une de celles-ci, à savoir celle de ne pas consommer d’alcool. Il se trouvait dans un état émotionnel préoccupant, a précisé le parquet de Bruxelles.

Le TAP de Bruxelles a accordé la remise en liberté sous conditions à Léopold Storme le vendredi 24 février dernier. Il est sorti de la prison de Nivelles le mardi après-midi suivant pour résider au domicile de sa grand-mère paternelle à Bruxelles. Parmi les principales conditions figurent l’obligation de ne pas commettre d’infraction, d’avoir une adresse fixe, de répondre aux convocations de l’assistant de justice mais également de poursuivre ses études et son travail psychothérapeutique.

Le ministère public avait alors décidé de ne pas introduire un pourvoi en cassation contre cette décision. Léopold Storme était admissible à la surveillance électronique depuis août 2015 et à la libération conditionnelle depuis février 2016. Les meurtres de ses parents et l’assassinat de sa soeur remontent au 16 juin 2007. Ils ont été commis dans le quartier des Marolles à Bruxelles. Léopold Storme a toujours nié ces crimes, affirmant qu’il avait été lui-même victime de l’agression dont sont décédés ses parents et sa soeur. En prison, il a poursuivi ses études universitaires à la Solvay Brussels School, par correspondance. Il avait déjà bénéficié de congés pénitentiaires et de permissions de sortie évalués positivement.

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