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« Le tax shift, c’est taxer plus vite », commente Benoît Lutgen

« Le tax shift, c’est taxer plus vite », a déclaré samedi le président du cdH Benoît Lutgen lors de son discours prononcé à l’occasion de la journée des mandataires des centristes. A ses yeux, le gouvernement de Charles Michel fait cinq victimes: les jeunes, les femmes, les séniors, les communes et les classes moyennes.

« Le gouvernement fédéral décide d’anticiper les taxes (de 2017 à 2016), et gonfle les promesses pour mieux les reporter à plus tard. Le tax shift, c’est taxer plus vite », a déclaré Benoît Lutgen, commentant l’accord budgétaire intervenu la nuit précédente au sein du gouvernement fédéral. Le président du cdH n’a cependant pas commenté les autres aspects de l’accord, estimant devoir prendre le temps de l’analyse « d’autant que nous avons déjà été confrontés dans le passé à des chiffres aléatoires de la part du fédéral », a-t-il ajouté. « En un an à peine, l’union nationaliste libérale a déjà fait cinq grandes victimes: les jeunes, les femmes, les séniors, les communes et les classes moyennes », a déclaré Benoît Lutgen, citant plusieurs mesures prises par l’équipe Michel. « Prolonger les carrières à 67 ans et en même temps supprimer le bonus pension accordé à ceux qui sont prêts à travailler plus longtemps, cela n’a aucun sens », a-t-il notamment lancé, ajoutant que son groupe parlementaire fédéral avait déposé des propositions fiscales « qui rétablissent l’équité et protègent les revenus ». « Charles Michel a dit « je me suis trompé », bientôt ce sera « je m’ai trompé ». Et peut-être un jour « je vous ai trompés », a-t-il conclu.

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