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Le tarifs des médecins n’augmenteront pas en 2015

L’accord 2015 conclu dans la nuit du 22 au 23 décembre entre les médecins et les mutualités comporte de nombreux points positifs, souligne mardi soir la Mutualité chrétienne (MC).

« Au premier janvier 2015, les tarifs des généralistes et des spécialistes n’augmenteront pas. Ils ne seront pas indexés », pointe-t-elle notamment. Conclu en principe pour deux ans, l’accord médico-mutualiste 2015 a été limité à une durée d’un an en raison de la situation économique et financière.

L’honoraire pour le dossier médical global (DMG) est légèrement augmenté à 30 euros, tout comme l’honoraire d’un généraliste pour le suivi d’un patient diabétique. Mais ces deux prestations sont entièrement remboursées, rappelle la MC.

« Des moyens financiers ont par ailleurs été débloqués pour la création de 15 nouveaux postes de garde de médecine générale. A partir de 2016, ils devront conclure des conventions avec les services d’urgence des hôpitaux de leurs régions, afin de réduire les recours inutiles à ces services », peut-on lire dans le communiqué.

La MC met plusieurs points en évidence, dont l’incitant de 500 euros offert aux médecins qui se conventionnent complètement et qui ne demandent donc plus de suppléments, « sauf si le patient est hospitalisé en chambre individuelle ou s’il fait appel au médecin après 21h ou pendant le week-end ». Une concertation sera en outre mise en place avec les représentants de certains spécialistes pour remédier à leur taux de conventionnement particulièrement faible (dermatologues, ophtalmologues, gynécologues, etc.).

L’extension de l’interdiction des suppléments dans les chambres à deux lits en hôpital de jour est confirmée, se réjouit encore la mutualité.

« L’un dans l’autre, nous sommes face à un accord limité. Mais compte tenu de la conjoncture socio-économique, c’est une bonne nouvelle car grâce à lui, la sécurité tarifaire est garantie pour les patients en 2015. En outre, il démontre tous les mérites du modèle de concertation qui a fonctionné sans intervention du gouvernement dans un contexte budgétaire difficile, rappelons-le », conclut Jean Hermesse, le secrétaire général de la MC.

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