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Le statu quo communautaire, version N-VA

Le Vif

« Ceux qui voudraient faire du communautaire, je les renvoie vers le Premier ministre. » C’est ainsi que s’exprimait, en novembre dernier, à la Chambre, la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances.

Zuhal Demir (N-VA) répliquait ainsi aux députés francophones qui réclamaient la prise d’un arrêté royal désignant Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, dont elle a la tutelle, comme organe chargé de traiter les plaintes des particuliers basées sur des discriminations linguistiques. Un arrêté royal en exécution d’une loi adoptée voici dix ans par le Parlement, donc…

Or, on a appris que le parti de Zuhal Demir vient de déposer une proposition de loi spéciale supprimant les facilités linguistiques à Renaix. A la suite d’une motion approuvée par le conseil communal de cette localité de Flandre orientale. Au nom du  » statu quo communautaire « , la N-VA refuse d’exécuter une loi mais elle veut faire adopter une proposition de loi spéciale, sur la base d’une simple motion votée par un conseil communal. Précision : cela concerne les droits des francophones…

M.L.

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