Pierre-Yves Jeholet © belga

Le respect de l’obligation scolaire sera contrôlé de manière effective

Après la période de latitude laissée dans l’interprétation des modalités de respect de l’obligation scolaire, à la suite du déclenchement de la pandémie de Covid-19, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles entend veiller à ce que celle-ci reste effective, a affirmé jeudi le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet (MR).

Le chef du gouvernement de la Fédération était interrogé à ce propos par Kalvin Soiresse (Ecolo), devant le parlement de l’entité francophone, à l’occasion de l’ouverture de la session 2020-2021.

L’élu écologiste a souhaité que l’on fasse preuve de pédagogie en la matière pour éviter des contrôles secs produisent l’effet inverse à celui recherché auprès de publics fragilisés et/ou faisant l’objet de discriminations.

« Je pense que l’éducation est un droit, mais elle est aussi une obligation. Elle a d’ailleurs été abaissée à 5 ans à partir de cette rentrée. Oui, il y a un travail de pédagogie à ce sujet, mais je pense qu’il faut apporter un message clair », a répondu Pierre-Yves Jeholet.

Selon le ministre-président, la latitude laissée dans l’interprétation du respect de l’obligation scolaire face aux craintes légitimes au moment de l’éclatement de la crise liée au corona en mars dernier était utile.

« Mais il était important de rappeler que l’obligation reste effective et qu’il y aura des contrôles dans les classes », a-t-il ajouté, indiquant que les informations remonteront dans les écoles et les administrations. Des équipes mobiles de la fédération et les centres seront activées, le cas échéant.

« Si on veut lutter contre la fracture et les inégalités sociales il faut justement faire en sorte que les enfants des milieux précaires, et fragilisés socialement retournent à l’école », a-t-il conclu.

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