© Image Globe/Nicolas Maeterlinck

Le PS veut un budget « qui ne fasse pas mal à la population »

Pas de saut d’index mais pourquoi pas un impôt des sociétés minimum ? Le président du PS a réaffirmé les exigences socialistes à deux heures du conclave budgétaire de dimanche.

Le PS veut un budget éthique et moral, qui ne fasse pas mal à la population. Tel est le message lancé dimanche par Thierry Giet, président des socialistes francophones, à deux heures du début du conclave budgétaire fédéral.

Le président du PS a rappelé quelques-une des balises socialistes à l’heure où le gouvernement doit trouver 2 milliards d’euros pour respecter ses engagements européens.

« Toucher à l’index, je l’ai dit, je le répète, c’est non ! », a-t-il lancé. Face à des partis libéraux soucieux de trancher dans les dépenses publiques, Thierry Giet a lui insisté sur d’autres pistes, notamment l’idée émise par la vice-première ministre PS, Laurette Onkelinx, d’un impôt minimum des sociétés : « Comment ne pas s’étonner que l’idée avancée par Laurette d’un impôt minimum pour les sociétés ait été aussi rapidement rabrouée ? »

Le patron des socialistes francophones déplore une réalité fiscale dans laquelle certaines grosses sociétés ne paient même pas 1 % d’impôts alors que les PME – soit plus de 9 sociétés sur 10 – en paient 26 %.

Aux yeux des socialistes, il importe également de s’attaquer d’abord aux niches fiscales et aux mécanismes d’évasion fiscale qui profitent à « certains nantis privilégiés ».

Le PS était réuni en congrès à Liège pour lancer sa campagne en vue des élections communales d’octobre. A l’heure de la rigueur budgétaire, Thierry Giet a mis en garde les candidats socialistes à propos les questions auxquelles ils devront répondre : « Il faudra expliquer courageusement, en toute honnêteté les choix difficiles assumés par les gouvernements pour notre modèle social. »

LeVif.be, avec Belga

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