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Le prêt des pandas, une opération « coûteuse mais pas risquée »

Le Vif

Le prêt des deux pandas géants par la Chine pendant quinze ans à Pairi Daiza est une opération coûteuse mais pas risquée, a estimé Eric Domb, le patron du parc animalier en visite actuellement en Chine en vue de ramener les pandas en Belgique.

Ce dernier a souligné les bonnes performances financières réalisées par son entreprise, répondant ainsi à de nouvelles critiques du directeur du zoo d’Anvers dans des journaux flamands.

Le coût du prêt des deux pandas devrait avoisiner les 10 millions d’euros, soit un montant significatif mais inférieur au projet ‘Afrique’ du parc animalier hennuyer qui avait coûté 17 millions d’euros.

L’arrivée des pandas à Brugelette va accroître le nombre de visiteurs à Pairi Daiza. L’an dernier, le site avait attiré 1,240 million de personnes du 30 mars au 3 novembre. La direction du parc prévoit pour 2014 d’accueillir 1,350 million de visiteurs, une estimation jugée prudente. « On compte environ 250.000 visiteurs qui viennent plusieurs fois au cours d’une saison. Sur le million de visiteurs uniques, il y a 600.000 Wallons et Bruxellois, 300.000 Flamands et 100.000 étrangers », détaille Eric Domb.

« Le prêt de pandas est un investissement rentable à court terme. La difficulté consistera à fidéliser à l’avenir ce nouveau public », l’effervescence autour des pandas une fois retombée, a expliqué l’ex-président de l’Union wallonne des entreprises. « Il est moralement impossible renvoyer des pandas en Chine », a-t-il ajouté.

Pairi Daiza compte limiter le nombre de visiteurs au quotidien « afin de garantir leur satisfaction ». La capacité d’accueil du site serait de 18.000 personnes, selon Eric Domb. Certains jours, le site a accueilli jusqu’à 25.000 visiteurs. On compte une trentaine de jours par an de suraffluence. Le prix d’entrée sera revu légèrement à la hausse en 2014.

Eric Domb considère que son entreprise est suffisamment solide et saine sur le plan financier pour faire face à de tels investissements, répondant ainsi à de nouvelles critiques du zoo d’Anvers dans le journal De Standaard et le magazine Knack.

Pairi Daiza, qui fête cette année ses 20 ans, est côté en Bourse. « L’action est passée en un an de 22 à 51 euros », fait observer le fondateur de Pairi Daiza, qui précise que son véritable objectif est de faire tourner le parc.

Wildo Propeties, société patrimoniale contrôlée par Eric Domb, a repris récemment la participation du deuxième actionnaire de Pairi Daiza, le SRIW, détenue à 99% par la Région wallonne. La transaction représentait un peu moins de sept millions d’euros.

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