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Le port d’Anvers, principale porte d’entrée de la cocaïne en Europe

Le Container Control Programme, mis en place par l’Onu et l’organisation mondiale des douanes, a permis d’intercepter cette année 54 tonnes de cocaïne à travers le monde, a-t-on appris mardi lors d’une conférence organisée à Anvers à l’occasion du 15e anniversaire du dispositif.

Pas moins de 42 tonnes avaient pour destination l’Union Européenne, dont la moitié (entre 20 et 22 tonnes) devait entrer par le seul port d’Anvers.

Le Système de diffusion électronique des documents (Sédoc) de l’Onu et l’organisation mondiale des douanes viennent en aide via le Container Control Program (CCP) aux douanes et services de police nationaux dans leur lutte contre le trafic de drogues, d’armes, de la faune et de la flore protégées ou autres. Ce programme offre expertise, analyses de risques et formations et tente d’améliorer l’échange d’informations.

Actuellement, plus d’une centaine d’équipes sont actives dans plus de cinquante pays. Ces dernières années, un nombre croissant de saisies de drogues, en particulier de cocaïne, a été enregistré, constatent les protagonistes.

Selon les chiffres du CCP, 54 tonnes de cocaïne ont déjà été interceptées au cours des neuf premiers mois de 2019, dont la majorité en Amérique latine. Les données confirment également que le port d’Anvers est la porte d’entrée principale de la cocaïne en Europe: sur les 42 tonnes en route vers l’UE, 20 à 22 tonnes étaient destinées au port d’Anvers. « 2019 sera de toute façon une année record », selon Bob Van den Berghe de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC).

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