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Le « plan taxi », qui laisse une place à Uber, fâche les chauffeurs officiels

Le projet de « plan taxi » n’est pas encore validé par le gouvernement bruxellois mais est déjà la cible de virulentes critiques de la part des représentants des taxis, peut-on lire ce jeudi dans L’Echo, La Libre Belgique et La Dernière Heure.

Le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) a remis au gouvernement son Plan Taxi 2015-­2019, dans lequel il envisage, selon La Libre Belgique qui a pu y jeter un oeil, de revoir la législation afin de légaliser les activités de la société américaine Uber sur le sol bruxellois.

Cette partie du Plan Taxi est sans nul doute celle qui fâche le plus le secteur des taxis, qui redoute cette forme de concurrence déloyale. « Ce plan alourdit fortement les obligations faites aux taxis officiels, mais ouvre la porte à d’autres opérateurs pour qui les exigences sont allégées, voire nulles et, de toute façon, incontrôlables », a dénoncé le Front commun des taxis et centraux radio de la Région bruxelloise.

Du côté du ministre, on affirme cependant avoir tenu compte de ces inquiétudes dans l’élaboration du plan.

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