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Le parquet plaide pour que l’affaire Sudpresse soit jugée par le tribunal correctionnel

Le parquet a plaidé vendredi pour que Sudpresse et l’une de ses journalistes soient jugés devant le tribunal correctionnel pour obtention et utilisation illégale d’informations. L’affaire porte sur la médiation entre Michelle Martin et Jean-Denis Lejeune, dont les propos confidentiels avaient fuité dans la presse en 2012.

Selon le média, les fuites provenaient du GSM du médiateur, qui aurait « rappelé tout seul » la rédaction après être tombé par terre. À l’époque, une instruction avait été ouverte contre la journaliste ayant publié les propos, Sudpresse et le médiateur, qui a lui bénéficié d’un non-lieu.

Vendredi, la question était de savoir si les faits reprochés à Sudpresse et sa journaliste doivent être assimilés à un délit de presse ou à un délit par voie de presse, de manière à déterminer si l’affaire doit être traitée en cour d’assises ou au contraire devant le tribunal correctionnel.

A l’issue des débats, le substitut du procureur a estimé que le droit à l’information et la liberté d’expression invoqués par la défense n’étaient pas recevables et qu’il ne s’agit pas d’un délit de presse au sens de la Constitution. Selon le parquet, l’affaire doit donc être jugée sur la forme au tribunal correctionnel et non sur le fond en assises.

Le jugement aura lieu le 14 octobre.

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