Le parlement bruxellois plaide pour une végétalisation plus vaste des bâtiments publics

Le parlement bruxellois a donné vendredi son feu vert à l’unanimité à une proposition de résolution initiée par la députée de l’opposition libérale Aurélie Czekalski et co-signée par des députés de la majorité comme de l’opposition visant à étoffer le parc immobilier public. Le procédé est de plus en plus utilisé pour réintégrer la nature dans les villes.

Le texte débattu en commission du Développement territorial a été amendé pour demander que soient prises en compte les meilleures techniques à utiliser pour limiter les besoins d’entretien (consommation d’énergie liée à l’arrosage, etc.) et pour élargir les fonctions des toitures à la production d’énergie, à l’agriculture urbaine ou à une combinaison de ces différents éléments.

Le parlement régional demande au gouvernement bruxellois de réaliser un cadastre de l’ensemble des bâtiments dont la Région est propriétaire afin de connaître les possibilités en matière de végétalisation des toits et des façades.

Selon Aurélie Czekalski, la démarche de végétalisation est présente partout dans le monde, dans les grandes villes (Mexico, Singapour,…; Paris, Bordeaux, Milan, Berlin, Bâle,…). L’état d’esprit du texte rejoint également les ambitions du « Green Deal européen ». Les sols sont des plus en plus retirés de leur état naturel. La perte d’espaces verts peut aussi se mesurer au taux d’imperméabilisation des sols qui, en Région bruxelloise est passé de 13 % en 1955 à 37 %, en 2006, selon une étude.

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