Robert Vertenueil © Belgaimage

Le nouveau président de la FGTB n’exclut pas une grève générale

Le syndicat socialiste a conclu vendredi son congrès de trois jours qui a réuni quelque 1.500 militants au Heysel.

L’occasion de saluer le départ de son président de longue date, Rudy De Leeuw, et d’établir le nouveau duo de tête, Robert Vertenueil et Miranda Ulens. Tous trois ont rappelé que le droit de grève était fondamental, et le nouveau président de faire planer la menace d’une grève générale.

« La FGTB continuera à défendre inlassablement le droit des travailleurs de s’opposer à l’arbitraire et à l’injustice », a affirmé Robert Vertenueil.

Le syndicat socialiste « est vent debout aujourd’hui face à (vos) politiques de régression sociale, réactionnaire et de plus en plus dangereuse pour la démocratie ». « Nous ne nous interdirons aucun moyen d’actions, et ça veut dire que le moment venu, nous pourrons choisir la grève générale. »

Le nouveau duo du syndicat a surtout insisté sur l’importance de retrouver « une réelle concertation sociale ». Une concertation « devenue une farce » sous « le gouvernement de droite », selon Mme Ulens. Un gouvernement qui « ne respecte même plus les décisions prises par les partenaires sociaux », a-t-elle affirmé, citant les nombreuses sorties des membres de la coalition au lendemain de l’accord conclu sur la pénibilité dans la fonction publique. « Le gouvernement vient une fois encore de faire la démonstration de son incurie et » de prouver « qu’il était composé de menteurs », a dénoncé Robert Vertenueil.

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