Le président de l'Open Vld Egbert Lachaert

Le gouvernement fédéral doit trouver « 2 à 3 milliards » d’euros

Le gouvernement fédéral doit trouver deux à trois milliards d’euros pour le budget 2022, a affirmé dimanche le président de l’Open Vld Egbert Lachaert, sur le plateau de VTM Nieuws.

L’ampleur de l’effort à fournir varie en fonction des partenaires de la Vivaldi. La secrétaire d’État au Budget, Eva De Bleeker (Open Vld elle aussi), avait déjà cité le chiffre de 3 milliards (0,4% du PIB), mais pour le secrétaire d’État à la Relance Thomas Dermine (PS), l’effort ne devrait pas dépasser 0,2% du PIB afin de ne pas frapper les plus fragiles.

« C’est logique que les deux familles politiques s’affrontent: les socialistes veulent dépenser de l’argent, les libéraux veulent veiller à ce que l’argent soit mérité », a résumé M. Lachaert, qui se dit confiant dans la capacité des partenaires gouvernementaux à trouver un compromis.

Le libéral flamand rejette l’idée d’un fonds fédéral pour aider à la reconstruction des régions sinistrées par les inondations de l’été. « Nous voulons aider la Wallonie, mais dans le cadre des règles existantes. » Egbert Lachaert évoque l’abaissement de la TVA sur la reconstruction et des garanties sur les prêts, mais « 600 millions d’euros, ce n’est pas correct pour la Flandre ».

Sur RTL-TVi, Paul Magnette a quant à lui assuré que des possibilités réglementaires existaient bel et bien pour une intervention fédérale, dès lors que l’action viserait aussi la Flandre qui a également été touchée, bien que dans une mesure bien moindre. « Que voit-on en Allemagne ? Mme Merkel a dit tout de suite: ‘ces pauvres victimes ont été touchées, le gouvernement va agir’, et nous on attend… S’il y avait eu beaucoup plus de victimes en Flandre qu’en Wallonie, je dirais la même chose, parce que la solidarité entre tous les Belges est fondamentale. »

Par ailleurs, Egbert Lachaert a assuré qu’un consensus était en gestation au sein de la majorité, sur base d’une proposition Open Vld, pour avancer sur le dossier du droit à l’euthanasie pour les patients atteints de démence, qui n’est actuellement pas applicable à un stade sévère en raison de l’incapacité à formuler une demande. La coalition Vivaldi avait convenu de n’avancer que par consensus dans les dossiers éthiques.

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