Alors que les fonds d’épargne-pension belges n’ont gagné ces dix dernières années qu’à peine 3% en moyenne par an, le fisc belge continue à se baser sur un rendement annuel fictif de 4,75%.
Les Belges qui ont commencé à épargner à l’âge de 50 ans en 2001, paient cette année 10% d’impôt sur un capital qu’ils n’ont jamais détenu, révèle mardi De Tijd. En cette année de leurs 60 ans, ces Belges s’acquittent dès lors d’une taxe de 10% sur le capital dont ils auraient dû disposer si leur fonds d’épargne-pension avait effectivement augmenté de 4,75%.
Selon le quotidien, le fisc ne prend donc pas du tout en compte le capital réel de l’épargnant. Seul le fonds d’épargne-pension d’Argenta dépasse le rendement fictif, avec une hausse moyenne de 5% par an.
Pour les assurances épargne-pension, le fisc ne prend en compte que le rendement garanti et l’éventuelle participation aux bénéfices est exemptée de l’impôt final.
Levif.be avec Belga