Le Dr Devos démissionne de la présidence de l’Absym
Philippe Devos a annoncé à ses confrères de l’Absym qu’il démissionne de ses mandats de président et d’administrateur de l’Absym fédéral. « Je ne veux pas mettre en péril ma vie professionnelle et ma vie familiale », confie l’anesthésiste au Journal du Médecin.
C’est une information exclusive du Journal du médecin. Le président sortant de l’Association belge des syndicats médicaux (Absym) annonce qu’il se retire avant terme.
Philippe Devos assumera les postes pour lesquels il a été nommé par arrêté royal en attendant la modification des arrêtés et qu’il terminera les dossiers dont il est en charge. « Je ne prends rien de plus. Je suis en « affaires courantes ». » Un conseil d’administration de l’Absym va se réunir mercredi pour désigner son successeur.
Philippe Devos ne cache pas au jdM que cette décision n’est pas facile. « Il va bientôt falloir négocier le budget, puis préparer les élections syndicales… Je ne pouvais pas attendre un an pour démissionner. Cela aurait été trop tard », précise le président, élu jusqu’en mai 2022. « J’arrête quelques mois plus tôt… Après c’est un néerlandophone qui doit prendre la relève. »
Cela fait des années que ce problème est signalé, sans réponse des autorités. La concertation avec les soignants est indispensable mais elle ne peut continuer à se faire via du bénévolat syndical ou scientifique. Un nouveau modèle est à créer pour l’évolution des soins de santé.
— Dr Thomas Orban – L’Union fait la Force (@OrbanDoc) September 13, 2021
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
La raison de son départ est d’ordre privé, après une crise du Covid qui aura usé bien des énergies. « A l’époque, on m’avait demandé d’être figure de proue de l’Absym. On ne se savait pas qu’il y aurait une pandémie… et que nous serions sur de nombreux fronts durant des mois« , déclare le Dr Devos.
Philippe Devos est également président du Conseil médical du MontLégia (Groupe santé CHC), un mandat qui lui prend aussi beaucoup d’énergie. « C’est difficile de concilier cela avec la présidence de l’Absym. J’ai une épouse et deux enfants. C’est trop sur les épaules d’un seul homme. Et le financement par l’Etat des syndicats médicaux est tel qu’il est difficile d’avoir, comme dans un cabinet ministériel, des attachés payés temps plein pour organiser l’encadrement
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici