Alda Greoli, Ministre francophone de la Culture, de la petite Enfance et de l'Éducation permanente. © BELGA/Thierry Roge

Le débat se poursuit au cdH sur la sortie de l’IVG du Code pénal

« Le débat et la réflexion se poursuivent au sein du cdH », a fait savoir jeudi la ministre Alda Greoli après ses propos sur la sortie de l’avortement du Code pénal.

La ministre issue du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) a créé la surprise mercredi soir en affirmant sur le plateau d’A votre avis (RTBF) que le cdH avait pris position en faveur de la sortie de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) du Code pénal. Elle précisait qu’il s’agissait là d’une position officielle du parti.

Dans une réaction adressée à l’Agence Belga jeudi midi, elle a fait marche arrière en indiquant que la réflexion était en cours chez les centristes francophones. A titre personnel, elle maintient toutefois sa position. « Il est nécessaire à mes yeux de sortir l’avortement du code pénal parce qu’il faut mettre fin à la culpabilisation des familles et des femmes en particulier », a-t-elle déclaré, en apportant deux précisions.

Une « question fondamentale reste pleine et entière »: celle de l’encadrement de l’IVG et des « normes nécessaires » qui doivent faire en sorte que l’avortement ne soit pas « banalisé ». Ces normes se trouvent aujourd’hui dans la loi, « dont des sanctions qui demeurent nécessaires ».

« Le plus important dans ce dossier est à la fois de reconnaître la liberté de la femme et le nécessaire accompagnement d’un acte qui est et reste toujours difficile. C’est donc bien par le renfort de la prévention et de l’éducation sexuelle et affective que cette question passe d’abord », a-t-elle ajouté.

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