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Le contexte socio-économique morose explique le phénomène « Tanguy »

Le contexte socio-économique morose dans lequel vit la jeunesse aujourd’hui explique en partie le phénomène « Tanguy », a indiqué vendredi la Fédération des étudiants francophones (FEF) dans un communiqué commun avec les jeunes FGTB et CSC, à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse qui a lieu dimanche. Un million de 18-34 ans vivent encore chez leurs parents, soit quatre jeunes sur dix révélait dernièrement une étude de l’Institut pour un Développement durable (IDD).

« A l’âge où tout devrait être possible, les jeunes voient souvent leurs envies d’autonomie, d’initiatives et d’épanouissement personnel retardées. Cette précarité se traduit essentiellement par un chômage très élevé et la piètre qualité des emplois occupés par les jeunes », estiment les trois organisations.

Celles-ci s’interrogent sur les raisons profondes qui motivent les jeunes à rester vivre chez leurs parents. « Si, pour certains, cela résulte d’un choix de vie, pour d’autres, c’est vraiment devenu une nécessité. »

Sont avancés l’allongement des études, l’augmentation du coût de celles-ci, ainsi que le prix des kots. La FEF rappelle que le coût total des études entre 2008 et 2011 a augmenté de 1.596 euros.

Par ailleurs, une fois leurs études terminées, de nombreux jeunes ne trouvent pas facilement un premier emploi et celui-ci est rarement stable, souligne le communiqué.

Une approche multisectorielle est indispensable pour repenser la place des 18-34 ans dans notre société, ajoutent encore les trois associations. « Il est urgent d’offrir aujourd’hui à tous les jeunes les cartes nécessaires pour accéder dignement à l’indépendance », ont-elles conclu.

Le Vif.be, avec Belga

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