"Il ne parait pas juste que certaines catégories d'étudiants payent pour d'autres". © Image Globe

Le cdH ne veut pas d’un minerval plus élevé pour les étudiants aisés

Premier accroc au sein de la nouvelle majorité PS-cdH aux commandes en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis juillet dernier: les humanistes ont fermement rejeté lundi soir l’idée avancée en matinée par le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) de relever les droits d’inscription pour les étudiants issus de milieux « très riches ».

Dans un communiqué de presse, le cdH estime que le régime actuel de droits d’inscription – qui prévoit trois niveaux de coût des études – « fonctionne bien et semble rencontrer les attentes des étudiants ». « Il serait inadmissible de créer de nouvelles différences entre les étudiants et de mettre en péril l’accès aux études, que le jeune vive en milieu urbain ou rural ou quels que soient les revenus de ses parents », avertit le cdH.

Interrogé lundi matin sur la Première (RTBF), M. Marcourt a émis l’idée de réclamer des droits d’inscription plus élevés aux étudiants issus de milieux aisés pour permettre l’accès aux études aux étudiants issus de milieux moins favorisés. « Il ne parait pas juste que certaines catégories d’étudiants payent pour d’autres », souligne la cheffe de groupe cdH au Parlement de la Fédération, Marie-Martine Schyns.

Pour elle, la réflexion sur le coût des études doit également tenir compte des frais annexes aux études, et pas seulement des seuls frais d’inscription. « Il serait sans doute plus urgent de faire contribuer davantage les étudiants étrangers qui suivent notre enseignement et de revoir le statut de l’étudiant modeste tel que prévu dans la Déclaration de Politique Communautaire », conclut l’ancienne ministre centriste.

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