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Laurette Onkelinx affirme n’avoir nullement agi en sous main au profit du Samusocial

La présidente de la fédération bruxelloise du PS Laurette Onkelinx a affirmé vendredi n’avoir rien entrepris en dehors de son rôle de présidente de la fédération bruxelloise du PS et de formatrice du gouvernement bruxellois en faveur ou défaveur du Samusocial.

L’option de l’accord de gouvernement bruxellois d’accorder un rôle de coordination de l’accueil des SDF au Samusocial n’était pas celle qu’elle avait mise sur la table, a-t-elle souligné, lors de son audition par la commission d’enquête sur le Samusocial.

Mme Onkelinx n’a pas nié avoir discuté du Samusocial avec Yvan Mayeur et Rudi Vervoort, mais comme avec d’autres mandataires venus s’exprimer, « ou râler » auprès d’un responsable de parti, ici, dans le contexte des relations difficiles entre la Région et la Ville de Bruxelles. Elle a par contre contesté avoir joué tout autre rôle que celui qui fut le sien comme présidente, au moment de la remise du rapport des commissaires du gouvernement faisant état de l’attribution peu claire des jetons de présence au Samusocial. Cela a débouché notamment sur la démission, en quelques heures, d’Yvan Mayeur.

« J’ai toujours refusé de me mêler de la gestion du Samusocial comme d’autres dossiers. Les présidents de fédération ne doivent intervenir que si on le leur demande », a-t-elle dit.

Sur le plan plus personnel, Laurette Onkelinx a souligné qu’elle s’imposait également une prise de distance dans sa relation de couple avec l’avocat Marc Uyttendaele – le conseil du Samusocial – qui « n’a pas l’habitude de trahir le secret professionnel ». « Quant à moi, je ne cherchais pas à savoir. Cela organise la paix des ménages et c’est un pare-feu pour la vie des familles », a-t-elle dit.

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