Lors de la présentation des têtes de liste pour l'arrondissement électoral de Charleroi, le président du PP, Mischaël Modrikamen, avait rappelé que son parti n'était pas d'extrême droite. "Notre parti n'est ni raciste, ni xénophobe. Nous comptons des juifs et des arabo-musulmans dans nos rangs", avait-il expliqué.

Laminé dans les urnes en mai dernier, le Parti Populaire se saborde

Le Vif

La direction du Parti Populaire (PP) a décidé à l’unanimité mardi de dissoudre le parti, annonce mercredi son président, Mischaël Modrikamen, lequel avait déjà annoncé il y a quelques semaines son retrait de la vie politique.

« Ce 18 juin 2019, j’ai proposé au Bureau politique du Parti Populaire de mettre un terme à nos activités. La dissolution du Parti a été votée à l’unanimité des membres présents et est dès lors effective ce jour », fait-il valoir dans un communiqué. Laminé dans les urnes le 26 mai dernier, le PP avait échoué à décrocher un quelconque élu, victime notamment de la multiplication des petites formations à la droite du MR, dont les Listes Destexhe notamment.

Créé il y a près de dix ans par l’avocat d’affaires Mischaël Modrikamen, le PP avait réalisé son meilleur score électoral en 2014, lorsqu’il avait décroché un député à la Chambre, et un député wallon. Ce dernier avait toutefois rapidement quitté le PP pour divergences de vues. Le PP tiendra ce dimanche une dernière réunion de ses militants pour « une rencontre fraternelle ». Le Peuple, le site d’informations du parti, continuera lui à vivre pour « poursuivre le débat d’idées et soutenir toute initiative légitime qui viendrait à éclore dans le futur », ajoute M. Modrikamen.

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