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La valeur limite journalière européenne pour les particules fines respectée en Belgique

Pour la quatrième année consécutive en Flandre et à Bruxelles, et la troisième en Wallonie, la valeur limite journalière européenne pour les particules fines est respectée.

. En Wallonie, il subsiste toutefois un doute, la station de mesure de Marchienne-Au-Pont a déjà enregistré 33 jours de dépassement à la date du 23 décembre. Elle pourrait donc encore atteindre les 35 jours de dépassement, mais vu les prévisions des prochains jours c’est très peu probable. La Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE) a publié quelques chiffres provisoires sur la qualité de l’air.

La limite européenne journalière pour les particules est fixée à 50 µg/m³ (concentration moyenne) et ne peut être dépassée plus de 35 jours. Les valeurs limites annuelles européennes pour les PM10 (40 µg/m³) et les PM2,5 (25 µg/m³) sont respectées en tout point de mesure. Les PM10 sont des particules d’un diamètre inférieur à 10 micromètres.

Le nombre de jours de dépassements en 2017 est comparable au nombre de jours enregistrés en 2015 et 2016. « Sur une période plus longue, depuis les années 2000, les concentrations moyennes annuelles et le nombre de dépassements quotidiens ont considérablement diminué. Mais Il y a eu une stagnation au cours des trois dernières années », selon Frans Fierens de CELINE.

Les valeurs indicatives de qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont plus strictes que les valeurs limites imposées par l’Union européenne. Les normes de l’UE sont établies de manière à obtenir la meilleure qualité de l’air possible dans l’ensemble des 28 États membres de l’UE. Outre les raisons sanitaires, l’Europe tient compte de la faisabilité économique pour fixer ces objectifs.

Dans les grandes villes, la valeur limite annuelle européenne pour le dioxyde d’azote, 40 µg/m³, est dépassée. Les concentrations de dioxyde d’azote diminuent peu dans les environnements urbains où la densité de trafic est importante. « L’augmentation du volume du trafic, la forte proportion de voitures diesel et les émissions d’oxydes d’azote supérieures en conditions de circulation réelles aux seuils autorisés légalement sont les causes principales des concentrations élevées de dioxyde d’azote », ajoute M. Fierens

En 2017, la Belgique n’a connu que cinq jours d’ozone (un en mai et quatre en juin). Un jour d’ozone est un jour où au moins un site de mesure en Belgique dépasse le seuil européen d’information pour l’ozone de 180 µg/m³. Aucun seuil d’information pour l’ozone n’a été constaté en juillet et août, ce qui est « assez exceptionnel ». Le seuil d’alerte n’a pas été dépassé cette année.

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