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La vaccination risque de piétiner la protection des données personnelles

L’arrêté royal fixant les modalités d’usage des données dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19 fait l’objet d’un avis cinglant de l’Autorité de protection de la vie privée (APD).

L’arrêté royal en question prévoit que soient enregistrées les données d’identité de la personne vaccinée ainsi que celles de la personne ayant administré le vaccin, sans oublier les informations relatives à ce dernier et aux éventuels effets indésirables rapporte le journal L’Echo samedi. Des données qui peuvent être transmises à des « instances ayant une mission d’intérêt général », souligne le texte.

L’avis de l’APD ne ménage pas les options prises par le gouvernement De Croo. Selon le garant de la protection de la vie privée, « la création d’une base de données centralisée, de par son traitement à grande échelle de données sensibles accessibles à des tiers, constitue une ingérence considérable dans le droit à la protection des données personnelles ». Ce qui coince ? La durée de conservation des données, les objectifs définis en termes vagues et généraux, la centralisation des données nominatives et non anonymes ou encore les accès distribués aux administrations.

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