La téléphonie fixe et les SMS de moins en moins populaires

L’utilisation de la téléphonie fixe et des SMS continue à diminuer en Belgique. Elle n’équivaut désormais plus qu’à un tiers de l’usage de la téléphonie mobile.

Les Belges regardent par ailleurs de plus en plus souvent du contenu sur leur télévision via internet, selon le rapport annuel 2018 du secteur des communications électroniques publié vendredi par l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT). En revanche, le pays reste à la traîne par rapport à la diminution des prix pour les services de communication par rapport à la plupart des Etats européens.

L’utilisation de la téléphonie fixe mesurée en minutes continue de diminuer. Pour la deuxième année consécutive, une diminution de plus de 10% a ainsi été observée. Le montant total de minutes en 2018 s’élevait à 6,623 milliards, soit moins de la moitié de celui d’il y a 10 ans (13,677 milliards en 2008).

L’utilisation de la téléphonie mobile a par contre augmenté pour la dixième année consécutive (+2,5 % en 2018). Alors qu’elle était à peu près équivalente à l’utilisation de la téléphonie fixe en 2008, le Belge a appelé l’an dernier presque trois fois plus souvent avec le téléphone mobile qu’avec le téléphone fixe.

En ce qui concerne les SMS, 19 milliards de messages ont été envoyés l’an dernier, pour un pic de presque 25 milliards en 2013. Cela équivaut à une moyenne de 143 par mois par utilisateur, contre 176 il y a six ans.

Les ménages belges regardent par ailleurs de plus en plus souvent du contenu télévisé via l’internet: 24% des internautes belges utilisaient des services de streaming commerciaux tels que Netflix en 2018, alors qu’ils n’étaient encore que 12% en 2016. Aucun impact sur le nombre de raccordements à la télévision n’a cependant encore été constaté.

Enfin, bien que l’augmentation des prix pour les services de communication a diminué pour la deuxième année consécutive en 2018, la Belgique reste à la traîne par rapport à la diminution dans la plupart des pays européens, note l’IBPT.

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