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La qualité de l’air en Flandre meilleure en 2018 qu’il y a 10 ans

Ces dernières années, les émissions de nombreuses substances polluantes ont diminué. La qualité de l’air était ainsi meilleure en 2018 qu’il y a 10 ans, selon l’Agence flamande de l’environnement (Vlaamse Milieumaatschappij, VMM).

Celle-ci a constaté une nette réduction des particules fines, du dioxyde d’azote, du dioxyde de soufre et des métaux lourds dans l’air ambiant. Des efforts restent néanmoins à faire car les concentrations actuelles provoquent environ 4.100 décès prématurés chaque année en Flandre.

Les émissions de particules fines ont diminué de plus d’un quart par rapport à 2000, rapporte la VMM dans son dernier bulletin d’information. Pour le dioxyde d’azote, la baisse atteint près de la moitié. En 2017, on comptait aussi un quart d’émissions de dioxyde de soufre en moins qu’en 2000.

Cependant, la Flandre ne respecte toujours pas les limites européennes pour le dioxyde d’azote. Des dépassements des valeurs limites sont constatés pour sept points de mesures à Anvers et deux à Gand. Il s’agit d’artères qui forment des « canyons urbains » ou de lieux avec beaucoup de circulation. D’après les modèles, ce type de pollution ne concerne pas uniquement les grandes villes mais aussi les axes routiers fréquentés des communes plus modestes.

La Flandre est également en-deçà des objectifs européens pour ce qui concerne l’ozone, le dioxyde de soufre et l’arsenic. La Région ne respecte pas non plus les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé.

Grâce aux mesures prises comme la mise en place de filtres et l’utilisation de carburants à faible teneur en soufre, l’industrie et le secteur de l’énergie rejettent moins de substances polluantes qu’auparavant. Les ménages sont les principaux émetteurs de particules fines, dioxines et hydrocarbures aromatiques polycycliques. Le chauffage (surtout au bois) et la circulation routière en sont les premières sources.

La VMM pointe toutefois positivement la baisse de la consommation de combustibles fossiles dont le mazout et le charbon.

Le secteur agricole et horticole – et en particulier l’élevage – est lui le principal responsable des émissions d’azote, surtout via l’ammoniac. Les émissions d’azote ont diminué au début des années 2000 avec l’introduction de plans d’action sur le lisier mais, ces dernières années, la situation est en stagnation, relève l’agence flamande.

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