Yoleen Van Camp (N-VA). © Belgaimage

La pose de prothèses coûte trop cher à la Sécu et devrait être limitée, juge une élue N-VA

Les prothèses du genou coûtent trop cher à la Sécurité sociale. Leur pose devrait être limitée chez les personnes âgées de plus de 95 ans et ne plus être envisagée pour celles d’entre elles qui souffrent de démence, a affirmé vendredi la députée fédérale N-VA Yoleen Van Camp.

Selon des chiffres que la députée a sollicités auprès de la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, (Open Vld), quelque 20.000 Belges subissent chaque année la pose d’une telle prothèse, ce qui représente, d’après Mme Van Camp, un coût de quelque 200 millions d’euros par an. Celle-ci plaide par conséquent pour que ce type d’intervention ne soit plus pratiquée au profit de patients âgées de plus de 95 ans, et pour les autres de cette catégorie d’âgé que si cela contribue à une amélioration sensible de la qualité de vie.

D’après Yoleen Van Camp, les derniers chiffres dont Mme De Block « prétend » disposer remontent à 2014. On avait alors dénombré 23.000 opérations de ce type, soit une hausse de 16% par rapport à cinq ans auparavant. Et cela coûte trop cher: 8.000 euros par patient, dont 7.200 remboursés par la Sécurité sociale. « Annuellement les nouveaux genoux nous coûtent dont 200 millions d’euros, complications non comprises », a souligné la députée de la formation nationaliste flamande.

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