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La police veut avoir la garantie d’une reconnaissance comme métier lourd

Le syndicat libéral SLFP Police souhaite que le ministre de l’Intérieur Jan Jambon leur donne la garantie que le métier de policier bénéficiera de la reconnaissance de métier lourd, indique-t-il mardi.

Le ministre de la Défense Steven Vandeput a récemment annoncé les militaires bénéficieraient d’une telle reconnaissance. Ce qui n’est que légitime, selon le syndicat policier, qui déplore en revanche que son collègue de l’Intérieur reste « totalement silencieux ». « Il serait temps qu’il comprenne qu’il est notre ministre et qu’il est de son devoir qu’il s’exprime une fois en notre faveur en nous donnant la garantie que nous aussi, tous policiers confondus, nous serons reconnus comme métier lourd », avance le SLFP.

Le syndicat a pris connaissance des résultats des discussions budgétaires au sein du Kern et de la déclaration politique du Premier ministre, dans laquelle il a d’entrée remercié les services de sécurité pour leurs efforts, note-t-il.

« Ces remerciements ont le goût de cendre pour les policiers et le cynisme leur apparaît total lorsqu’ils apprennent par ailleurs de quelle manière et en quelle mesure leur statut va être démoli », réagit toutefois le SLFP Police, redoutant que les tantièmes – qui ont une influence directe sur le calcul de la pension – soient abrogés. Le syndicat craint en outre que le système de pension pour raison médicale et les jours de congé pour le même motif soient eux aussi supprimés.

« Et certains sont mêmes tellement avides de parutions médiatiques que ces deux dispositifs ne servent qu’à des profiteurs. Ils oublient qu’en fait, les victimes réelles d’une telle décision politique sont les collègues frappés d’une lourde affection/d’un accident du travail grave, relevant directement de la dangerosité et de la spécificité de l’emploi de policier », déplore encore le SLFP Police.

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