© Belga

La police demande à bénéficier d’une priorité pour la vaccination

La police intégrée a réclamé vendredi à la Chambre que ses agents, et certainement ceux présents sur le terrain, soient en priorité vaccinés contre le coronavirus.

Ce plaidoyer a été fait par le commissaire général de la police fédérale, Marc De Mesmaeker, et la commissaire divisionnaire Anke Stakenborg, qui dirige la « Task Force GPI » mise sur pied par la police intégrée dès le début de la crise sanitaire, devant la commission spéciale chargée d’examiner la gestion de l’épidémie de Covid-19 par la Belgique.

La police doit être présente sur le terrain 24 heures sur 24, sept jours par semaine. Il n’est de plus pas toujours possible de respecter les mesures de distanciation sociale, notamment lors des arrestations, et les policiers sont régulièrement impliqués dans des incidents, voire exposés à des crachats, ont expliqué les deux responsables pour justifier leur demande.

« Nous comprenons (pour les vaccinations) que la priorité aille aux soins de première ligne », a admis le commissaire général, en se disant prêt à faire la distinction entre les policiers sur le terrain et les services de soutien

Plus globalement, Marc De Mesmaeker a fait devant les députés une « évaluation très positive » de l’action de la police dans la gestion de la crise sanitaire.

La police a toutefois payé un lourd tribut au Covid-19 et enregistré sept décès dans ses rangs.

Quelque 14.736 absences de collaborateurs ont été constatées entre mars et décembre 2020, sur un effectif total de 52.245 membres du personnel.

Plus de 11.000 policiers ont été placés en quarantaine – dont 5.830 qui présentaient des symptômes et 5.433 qui n’en présentaient pas. Au total, 3.473 membres du personnel ont été testés positifs au coronavirus.

Selon la commissaire Stakenborg, la continuité des services n’a toutefois jamais été mise en danger.

Contenu partenaire