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La N-VA s’en prend à Galant, la ministre de l' »immobilité »

La N-VA s’en est pris avec force jeudi à la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR). Dans un entretien accordé au « Tijd », la vice-présidente du groupe nationaliste à la Chambre, Inez De Coninck, lui reproche de rester « les mains vides » dans toute une série de dossiers cruciaux après un an et demi de législature.

« Ce n’est pas une question de compétence, ou même de volonté. Ce n’est pas non plus parce que la ministre tirerait la carte francophone dans ses dossiers. Elle a peur de réveiller des sensibilités communautaires et elle choisit par conséquent de ne rien faire », accuse la députée.

Les nationalistes flamands attendent de la ministre MR qu’elle agisse, « même si une série de décisions peuvent être sensibles dans le sud du pays ». La trêve communautaire « ne signifie pas que la ministre pourra éluder chaque difficulté communautaire », ajoute Mme De Coninck.

La députée avait déjà mis en garde la ministre mardi à la Chambre à propos des RER attendus à Gand et Anvers. Ces projets ne peuvent être les victimes des problèmes de mobilité à Bruxelles, avait-elle averti.

Les nationalistes guettent également avec impatience les propositions de Mme Galant en matière de service minimum à la SNCB. Si le 17 février, rien de concret n’est déposé, ils viendront avec leurs textes. Quant à la future loi organisant les vols de l’aéroport national (la « vliegwet »), elle est aussi dans le viseur de la N-VA.

« Tout le monde sait que Bruxelles perdra. Mais Galant n’ose pas trancher parce qu’elle a peur de déclencher une tempête communautaire. C’est inacceptable », affirme la député du Brabant flamand.

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