© Belga

« La montagne de paperasserie ne fait que grandir avec Francken », selon l’Unizo

La charge administrative imposée aux entreprises ne fait que grossir, malgré la promesse du gouvernement fédéral de la réduire de 30%, dénonce jeudi l’union flamande des indépendants (Unizo) sur base d’un rapport du Bureau du plan.

« Theo Francken se donne à fond sur l’asile et la migration, mais il a oublié qu’il est aussi compétent pour la réduction de la charge administrative », rappelle l’Unizo dans les pages du Nieuwsblad.

En 2016, ces charges pesaient 6,8 milliards d’euros, soit 150 millions d’euros de plus que deux ans auparavant. « Si Francken s’impliquait autant qu’il ne le fait pour l’asile et la migration, nous serions bien plus loin », grince Danny Van Assche, patron de l’Unizo.

Invité à réagir sur les ondes de De Ochtend (VRT), le secrétaire d’Etat explique que cette augmentation est attribuable à la hausse du nombre d’entreprises en Belgique.

« Là où l’Unizo a raison c’est quand elle dit que les charges pour les grandes entreprises diminuent plus vite que pour les petites et moyennes entreprises. C’est pourquoi nous avons lancé un plan d’action pour les pme qui a été approuvé par le conseil supérieur des indépendants et des pme, et donc aussi l’Unizo ».

Le secrétaire d’Etat ne nie pas que l’accord de gouvernement prévoit une réduction de la charge administrative de 30%. « Nous avons déjà réalisé plusieurs choses, mais il y a encore du pain sur la planche », ajoute M. Francken qui reconnaît à demi-mots que « l’objectif très ambitieux de 30% » pourrait ne pas être atteint.

Contenu partenaire