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La médecine scolaire étrillée par la Cour des comptes

Michelle Lamensch Journaliste

la Cour des comptes a livré son rapport sur la gestion et le financement de la promotion de la santé à l’école et dans les centres psycho-médico-sociaux (CPMS), qui incombent à l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE).

Statut et rémunération des médecins peu attrayants, pénurie de praticiens, obligation de suivi d’une formation en médecine scolaire, la Cour des comptes a livré son rapport sur la gestion et le financement de la promotion de la santé à l’école et dans les centres psycho-médico-sociaux (CPMS), qui incombent à l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE).

Selon ce rapport, l’objectif d’égalité d’accès à un système de santé scolaire « efficace et efficient » est entravé par une importante pénurie de médecins scolaires dans des zones rurales ou à faible indice socio-économique.

Les CPMS rémunèrent à l’acte, sans remboursement de frais de déplacement, des médecins indépendants qui, eu égard à ce statut, n’ont pas de possibilité d’évolution au sein de l’organisation. Qui plus est, ces médecins doivent, « après un long cursus universitaire », suivre une formation diplômante en médecine scolaire. Enfin, l’ONE applique les critères définis par des arrêtés qui ne lui permettent pas de disposer d’indicateurs performants, nécessaires à une gestion « efficace et efficiente » des moyens financiers et humains. « Nombre de documents sont produits sans autre finalité que celle de se conformer aux obligations réglementaires. »

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