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La « maison de désistance » fait de la résistance

Le Vif

L’ouverture d’une « maison de désistance », destinée à une vingtaine d’ex-détenus afin de prévenir la récidive n’a toujours pas vu le jour.

Fin 2018, alors ministre en charge des Maisons de justice bruxelloises et wallonnes, Rachid Madrane (PS) annonçait l’ouverture à Bruxelles d’une « maison de désistance », destinée à une vingtaine d’ex-détenus, pour la fin 2019. Un an après cette échéance prévue, ce projet phare de la Communauté française pour prévenir la récidive n’est toujours pas concrétisé.

Inspirée du modèle québecois, la maison de désistance doit permettre aux ex-prisonniers qu’elle abrite, pour six mois maximum, de se réinsérer socialement et professionnellement. Aujourd’hui en charge des Maisons de justice, la ministre Valérie Glatigny (MR, photo) confirme qu’un bâtiment a été identifié à Bruxelles et que des plans ont été établis. L’administration a été priée de reprendre contact avec la Direction générale des infrastructures « afin d’examiner les démarches encore à effectuer et notamment l’impact budgétaire du dossier ». En 2018, on parlait d’un montant de 1.236.000 euros.

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