Theo Francken © Belga

La ligne Francken, un vrai désaveu

Le Vif

Par Karel Verhoeven, De Standaard, le 8 février.

Revue de presse flamande.

C’est avec une conviction affirmée que les membres du conseil de parti de la N-VA ne confient pas leur formation à Theo Francken. Tout qui, ces derniers jours, tentait d’apaiser les choses en disant que l’élection des vice-présidents n’était qu’une affaire interne, avait parfaitement raison. Ce fut un règlement de comptes interne avec le golden boy. Un rejet de la trajectoire « Marrakech » que le parti a envoyée sur le côté, et un signal clair de la bande passante sur laquelle la N-VA entend jouer. Désavouer l’enfant prodige laissera sans nul doute de profondes blessures. Mais la N-VA est un parti meurtri. Ceci est l’opportunité d’un processus d’assainissement. […]

Le parti s’est perdu lui-même. Non dans ce qu’il est essentiellement […] mais dans la manière dont il fait de la politique et par conséquent dans la direction où il doit aller. […]

La question qui se pose est celle de la direction dans laquelle Bart De Wever doit d’urgence oeuvrer. Comment et avec qui la N-VA veut-elle s’engager et pour faire quoi précisément pour la Flandre? […] Mais c’est vite dit. Le spectre du Vlaams Belang est en toile de fond. Francken, toujours soutenu par une partie notable du parti, reste le joueur le plus convaincant sur ce flanc. Après l’élection des vice-présidents, la N-VA n’est plus tant une rivière à deux rives qu’un parti qui, d’une part, doit être crédible et chaleureux et, d’autre part, de droite et dur. Bref, un parti populaire mais sous haute tension. Veiller à serrer les rangs, comme au début, devient difficile.

Le titre est de la rédaction.

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