© P. Reynaers/Photo news

La langue, toujours discriminée

Le Vif

Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, va-t-il bientôt également s’occuper des discriminations fondées sur la langue ?

Après les « rires moqueurs » de la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Zuhal Demir (N-VA), les députés DéFI Véronique Caprasse et Olivier Maingain (photo) ont déposé une proposition de loi visant à accorder à Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances, qui est demandeur, la compétence pour traiter aussi des discriminations fondées sur la langue.

Une avancée démocratique très attendue, surtout par les francophones de Flandre. Le premier rapport de la commission antidiscrimination (100 pages), commandé par l’exécutif est, depuis près d’un mois, à la traduction à la Chambre, présidée par un N-VA. On s’y dit  » très occupés « . Le texte recommande de  » désigner un organisme de promotion de l’égalité de traitement compétent pour le motif de la langue « . Comme le prévoit la loi antidiscrimination de… 2007. Mais le commissaire Matthias Storme (N-VA), administrateur d’Unia, est  » en désaccord avec l’ensemble du rapport. Son évaluation de la législation ad hoc n’est pas sérieuse, elle est unidimensionnelle et partiale.  » C’est mal parti

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