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La fenêtre du train, une fenêtre qui fait débat

Soraya Ghali
Soraya Ghali Journaliste au Vif

Direction: la mer, tout droit, en train. Pour les adultes, à l’aller, mais pas au retour, c’est assis côté fenêtre. La SNCB a alerté: pour elle, la mesure est impraticable.

« Aérez, aérez, aérez! » Il y a la fenêtre qu’on conseille d’ouvrir, souvent. Logique, puisque le virus se transmet par voie aérienne ; diminuer sa concentration, en le diluant par de l’air renouvelé, réduit les risques. Cette fenêtre, les architectes en font désormais une priorité dans les salles d’eau: l’aération naturelle – à laquelle on peut ajouter l’ensoleillement – reste le meilleur rempart contre les maladies.

Puis, quant à s’aérer, puisque les activités à l’extérieur réduisent aussi les risques, il y a ces petits citadins qui veulent échapper à la monotonie. Direction: la mer, tout droit, en train. Pour les adultes, à l’aller, mais pas au retour, c’est assis côté fenêtre. La décision a été présentée lors du dernier comité de concertation et s’applique durant les vacances de Pâques et le week-end suivant.

En gros, cela veut dire diviser par deux le flot de voyageurs autorisés à embarquer dans un wagon et, donc, à s’oxygéner. La SNCB a alerté: pour elle, la mesure est impraticable. Son ministre lui répond qu’elle n’a pas d’autre choix. Ce sont alors les agents ferroviaires qui feront appliquer la mesure aux usagers qui, il est vrai, ne se pressent pas sur les quais, avec l’hiver au printemps…

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