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« La deuxième vague de coronavirus en Belgique connaîtra un pic épidémique plus important que la première vague »

Le Vif

Attendre vendredi prochain, le 31 juillet, pour réunir à nouveau le Conseil national de sécurité (CNS) n’est pas une bonne idée, estimaient vendredi l’infectiologue anversoise Erika Vlieghe et le biostatisticien Geert Molenberghs de l’Université de Hasselt et d’Anvers.

« À présent, la situation doit être évaluée au jour le jour, dès ce week-end », selon la présidente du groupe d’experts chargé de la stratégie de sortie du confinement (GEES).

Les experts ont répété une nouvelle fois que le temps pressait. Erika Vlieghe et Geert Molenberghs ont à nouveau martelé que les contacts entre personnes devaient être réduits si la Belgique veut éviter un nouveau pic dans la pandémie de coronavirus. Le CNS a cependant décidé jeudi de maintenir la bulle sociale à 15 personnes alors que les experts préconisaient de la revoir à 10 proches.

Geert Molenberghs a ajouté que, selon différents modèles développés par ses collègues et lui-même, la deuxième vague de Covid-19 en Belgique connaîtra un pic épidémique plus important que celui de la première vague. « Tous les modèles météorologiques prévoient le mauvais temps, à la différence que nous devons subir la météo alors que nous avons la possibilité d’influer un tant soit peu sur ce virus par notre comportement. Par exemple en limitant volontairement et autant que possible nos contacts », a-t-il conclu.

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