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La cour des comptes néerlandaise révèle des erreurs dans les calculs pour l’achat de F-35

Les factures adressées au ministère néerlandais de la Défense pour le développement et l’achat d’avions de combat américains F-35 – le chasseur furtif aussi sélectionné par la Belgique – contiennent un « nombre important d’erreurs », a indiqué la cour des comptes néerlandaise.

La cour des comptes a enquêté avec son homologue norvégienne – Oslo compte acheter 52 F-35 – sur les calculs réalisés par les deux ministères de la Défense, partenaires dès l’origine du développement de cet avion aussi connu comme le « Joint Strike Fighter » (JSF).

Ce qui a conduit les Pays-Bas et la Norvège à demander davantage d’informations au Pentagone et au constructeur des avions, le groupe américain Lockheed Martin.

La cour des comptes en a conclu que la Défense néerlandaise contrôlait correctement les factures en provenance des Etats-unis.

Le ministère a détecté entre janvier 2017 et juin dernier 59 erreurs – sur 838 calculs – dans les comptes liés au F-35. Ce nombre est « plus important que ce à quoi l’on peut s’attendre », a indiqué mercredi un porte-parole de la cour des comptes.

Les erreurs se situent principalement dans les calculs effectués par le Pentagone et non dans les factures de Lockheed Martin.

Il est, selon la cour des comptes, important que La Haye conclue, lors de nouveaux gros achats, de bons accords avec les pays partenaires et les fournisseurs et qu’elle les contrôle correctement.

Le rapport souligne que les erreurs ont été découvertes et corrigées à temps par le ministère de la Défense et insiste pour que les pays partenaires instaurent des contrôles supplémentaires sur les demandes de paiement.

Les Pays-Bas ont décidé de réserver 4,5 milliards d’euros, TVA comprise, pour l’achat de 37 F-35 Lightning II, un appareil développé par les Etats-Unis et huit de leurs partenaires.

La Belgique, qui ne fait pas partie des partenaires initiaux du programme JSF, a décidé jeudi dernier d’acquérir 34 appareils, pour un montant de 3,8 milliards d’euros, un achat exonéré de TVA.

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