© Bob.be

La campagne d’hiver Bob commence aujourd’hui

Le Vif

La campagne d’hiver 2013-2014 de l’IBSR intitulée « Retour organisé? Prêts à bobber », qui invite les conducteurs à bobber pendant les fêtes, a été lancée mercredi, en présence du Bob Noël (un père Noël jaune en l’occurrence). « Ne vous privez pas de faire la fête mais pensez et continuez à bobber, tous et à chaque moment », a insisté le secrétaire d’Etat à la Mobilité Melchior Wathelet.

Pour cette campagne, lancée en collaboration avec Assuralia, la Police fédérale ainsi que le Groupe Arnoldus (Brasseurs belges), ce n’est donc plus le personnage Bob qui occupe la position centrale mais bien le verbe créé de toutes pièces: « bobber », soit la manière d’organiser son retour en toute sécurité avant de sortir.

Pour l’occasion, le Manneken Pis arborera son 915e costume, celui de Bob, qui a été remis ce mercredi au ketje bruxellois. Des affiches seront par ailleurs à nouveau aposées le long des autoroutes du 9 décembre au 12 janvier et des dépliants diffusés via les partenaires (police, transports en commun, horeca…)

La tranche des 40-54 ans a été particulièrement visée par le secrétaire d’Etat à la Mobilité tout comme lors de la campagne d’été. « Ils estiment avoir assez d’expérience de la route et banalisent les effets de l’alcool. Or, ceux-ci sont les mêmes pour tout le monde! » En revanche, les conducteurs les plus jeunes présentent les taux de conduite sous l’influence de l’alcool les plus bas. « Il s’agit en quelque sorte d’une génération ayant toujours connu les campagnes Bob, pour laquelle il est logique de ne pas reprendre le volant après avoir bu. »

Par ailleurs, l’accent a été mis sur la qualité des alcotests et non leur quantité. « L’objectif n’est pas le contrôle pour le contrôle, la répression pour la répression; nous voulons faire changer le comportement des conducteurs à tous les moments, pas juste le samedi soir, et éviter les victimes », a commenté la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet.

Pour cette édition, qui s’étend de fin novembre à fin janvier, l’objectif est donc de contrôler au moins 250.000 conducteurs en matière de conduite sous influence de l’alcool, tout comme l’année dernière. « Dans le cadre de cette approche qualitative, les zones de police prévoiront, encore plus que par le passé, des contrôles à petite échelle et sur mesure dans les lieux et aux moments où ces contrôles s’avèrent les plus nécessaires », insiste la Commission permanente de la police locale.

Melchior Wathelet a encore rappelé qu’un conducteur contrôlé sur douze présente un taux d’alcool trop élevé, ce qui augmente de deux fois et demi le risque d’accident. Lors de la précédente campagne de fin d’année, 2,9% des conducteurs contrôlés étaient positifs, ce qui est le taux le plus bas jamais atteint. « C’est moins mauvais mais c’est toujours mauvais », a estimé le secrétaire d’Etat.

Chaque année, près de 200 personnes perdent la vie dans des accidents liés à l’alcool.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire