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La base de Florennes sera la première à accueillir, dès 2025, les nouveaux F-35

La base aérienne de Florennes dans l’Entre-Sambre-et-Meuse sera la première – avant celle de Kleine-Brogel (Limbourg) – à accueillir, à partir de 2025, les nouveaux avions de combat furtifs F-35 commandés l’an dernier à 34 exemplaires par le gouvernement Michel, a annoncé jeudi le ministre de la Défense, Didier Reynders.

Les huit premiers appareils, construits par le groupe américain Lockheed Martin, seront livrés en 2023 et 2024 aux États-Unis pour servir à la formation des pilotes, probablement en Arizona, selon le commandant de la composante Air, le général-major Frederik Vansina. « L’arrivée physique des F-35 aura lieu en 2025 à Florennes », a indiqué M. Reynders à la presse, à l’occasion d’une visite à la composante Air de l’armée belge, avant d’effectuer un vol en F-16 biplace.

Ce n’est qu’en 2027 qu’arriveront les premiers F-35 Lightning II sur l’autre base de chasse de la composante Air, Kleine-Brogel, avec des livraisons qui se termineront en 2030. La base de Florennes nécessitera des travaux pour améliorer les infrastructures – parfois vieillissantes – à hauteur de quelque 300 millions d’euros pour s’adapter à l’arrivée de nouveaux avions et de quatre drones MQ-9B SkyGuardian à partir de 2023.

M. Reynders, qui est également ministre des Affaires étrangères, a en outre annoncé que la base aérienne de Florennes devrait recruter « plusieurs centaines de personnes » au cours des prochaines années – « une centaine environ par an », dont des civils – pour à la fois combler les départs à la retraite et rajeunir les effectifs, en assurant une sécurité accrue, une exigence des Américains. Il a également évoqué la possibilité de doter la base de Florennes d’une crèche pour assurer une meilleure qualité de vie aux militaires et aux civils qu’elle emploie.

La question est à l’étude au sein de l’Office central d’Action sociale et culturelle de la Défense, a précisé M. Reynders, qui a rappelé son souhait d’attirer davantage de femmes à l’armée alors qu’elles représentent actuellement quelque 8% des effectifs.

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