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L’UCL change ses programmes de formation

L’Université Catholique de Louvain se prépare à un changement au niveau de ses programmes de formation. Ils seront désormais basés sur les acquis d’apprentissage.

L’idée est d’évaluer et d’élaborer les programmes de formation non plus en fonction des objectifs de début de cursus (basés sur les matières à assimiler) mais en fonction du profil de sortie des étudiants. Afin de rendre cette adaptation possible, des anciens étudiants, des professeurs, des professionnels et des recruteurs ont été consultés.

L’UCL a déjà entamé en 2009 un processus d’identification des acquis d’apprentissage (learning outcomes) pour au moins 13 programmes de masters de l’école de sciences dentaires, de l’école polytechnique et de la Louvain School of management.

Les nouveaux programmes évolueront donc en fonction des résultats obtenus après identification des acquis d’apprentissage. Ces résultats permettront de connaître les acquis qu’un étudiant doit avoir à la fin de son cursus, comme le montre par exemple la section de l’école des sciences dentaires.

Selon les responsables de l’UCL les objectifs sont multiples : clarifier les profils de sortie des étudiants, renforcer la cohérence des programmes, inciter les étudiants à être acteurs de leur formation et leur permettre de personnaliser leur parcours.

Ce changement de programme de formation s’inscrit dans le cadre de la réforme de Bologne. Les pays européens se sont engagés à développer des référentiels de compétence afin de permettre aux étudiants de comparer les programmes entre différentes universités.

Les étudiants soutiennent ces importants changements, à condition d’être consultés pour la détermination de ces learning outcomes, et qu’on ne dérive pas vers une université au service complet de l’entreprise.

« C’est un changement bénéfique si ces compétences, comme c’est le cas actuellement, sont fixées en concertation avec les étudiants actuels et les anciens étudiants qui sont insérés dans la vie professionnelle. On veut entrer dans cette démarche mais en restant attentifs à une formation qui doit rester universitaire, c’est-à-dire générale et pas au service complet de l’entreprise », indique Marie-Sarah Leloup, vice-présidente de l’assemblée générale des étudiants de Louvain.

Pour les étudiants, ce changement de conception des programmes apporte de réels bénéfices, comme le gain en cohérence pour les programmes de cours, la garantie d’une bonne qualité de la formation par rapport aux attentes du monde professionnel et une motivation renforcée face un enseignement basé sur l’utilité d’acquérir certaines compétences bien identifiées plutôt que sur une matière à assimiler en vue d’un examen.

Le Vif.be

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