L’obligation du port du masque est quelque peu assouplie à Bruxelles

Les règles relatives au port du masque sont quelque peu assouplies à Bruxelles, conformément aux décisions prises samedi dernier par la cellule de crise bruxelloise associant notamment les bourgmestres, la Haute fonctionnaire Viviane Scholliers, et les représentants de la Commission communautaire commune.

En effet, le port du masque « couvrant le nez et la bouche », obligatoire sur tout l’espace public de la capitale depuis le 12 août dernier, le reste dans les lieux forts fréquentés comme les artères commerçantes et les abords d’écoles. Ces zones, et les heures d’application de l’obligation de port ont été fixées, pour chaque commune, par les bourgmestres. Même lorsque l’on n’est plus obligé de le porter, il faut en permanence avoir un masque sur soi pour pouvoir l’utiliser dès que l’on arrive dans une zone de port obligatoire. Ne pas en avoir sur soi est passible d’amende.

En dehors des zones où il reste obligatoire, le port du masque reste fortement recommandé dès que la situation ne permet pas de respecter la distanciation physique.

Depuis lundi dernier, les débits de boissons (bars et cafés) de la capitale doivent fermer leurs portes à 23h00, également conformément aux décisions prises samedi par la cellule bruxelloise de crise. La mesure est en vigueur pendant trois semaines. Elle sera évaluée.

Contrairement à ce que des protagonistes de la réunion de samedi et plusieurs médias ont initialement laissé entendre, les rassemblements de plus de dix personnes restent interdits de jour comme de nuit à Bruxelles, comme ailleurs.

Le dernier Conseil national de sécurité ne l’a nullement remis en question, pas plus que les cinq autres « règles d’or » (respect des règles d’hygiène; pratique des activités de préférence à l’extérieur; penser aux personnes vulnérables; distance d’au moins 1,5 m; limitation des contacts rapprochés).

A Bruxelles, la cellule de crise a décidé de renforcer le contrôle du respect des règles de rassemblement entre 23h et 6h, après la fermeture des bars et cafés. Les restaurants peuvent quant à eux fermer leurs portes à 1h du matin, comme depuis le début de l’été.

Toujours dans la capitale, et depuis lundi également, l’ensemble des autres commerces vendant des boissons et produits alimentaires même à titre accessoire et les librairies comportant une salle de jeux doivent fermer à 22h00, comme, jusqu’ici, les magasins de nuit.

Enfin, il n’est plus autorisé de consommer des aliments ou boissons sur les marchés publics.

Au-delà de la progression jugée inquiétante du nombre de contaminations à Bruxelles, la cellule de crise a justifié les nouvelles mesures prises par le constat d’une légère augmentation des cas dans la catégorie d’âge des plus de 65 ans et le niveau d’hospitalisation revenu à celui de fin mai.

Contenu partenaire