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L’interdiction des voyages non-essentiels actée. Avant des assouplissements? (analyse)

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Le Premier ministre a confirmé que cette restriction sera décidée vendredi. Mais cela s’accompagnera-t-il d’un geste et de perspectives pour mars? Et la cohérence européenne sera-t-elle de mise?

Le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) a confirmé mercredi soir que les voyages non-essentiels seraient interdits temporairement, sans doute jusqu’à la fin des vacances de carnaval. « Les personnes qui voyagent font circuler avec elles le virus, a-t-il souligné sur le plateau du JT de la RTBF. Il doit donc être possible d’empêcher, temporairement et de manière très ciblée, les voyages qui ne sont pas essentiels. »

https://twitter.com/alexanderdecroo/status/1351997375087304709Alexander De Croohttps://twitter.com/alexanderdecroo

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La décision doit encore être affinée au sujet des modalités de cette interdiction et de la définition des voyages non-essentiels. Sur le principe, on pourrait se baser sur la décision de restriction qui avait déjà été prise lors de la première vague, les voyage étaient interdits sauf pour raisons professionnelles, familiales impérieuses (mariage, funérailles, aide à un proche, relation amoureuse sérieuse) ou pour recevoir des soins médicaux. La Premier ministre a précisé qu’il y aurait des sanctions en cas de non-respect, mais il reste à déterminer leur poids.

Deux noeuds restent par ailleurs à trancher. Le premier, politique, doit l’être dans le cadre de la négociation au sein de la Vivaldi et de la concertation entre le fédéral et les entités fédérées. Les chiffres restant plutôt bons dans notre pays, n’est-il pas temps de donner une perspective à certains secteurs, en tête les métiers de contact? Les libéraux sont pour et continuent leurs contacts avec les milieux économiques en souffrance. Le CD&V a évoqué la perspective d’une « stratégie de sortie », certes progressive et pas forcément datée dès à présent. Il reste aussi à déterminer la durée à partir de laquelle un déplacement à l’étranger nécessité une quarantaine et un double test: certains partenaires de la coalition plaident pour une durée de 16 heures.

https://twitter.com/GLBouchez/status/1351966238050824194Georges-L BOUCHEZhttps://twitter.com/GLBouchez

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Le deuxième noeud se situe au niveau européen et il reste important, même si cela n’empêchera pas la Belgique d’agir. Un Conseil européen par vidéoconférence est prévu ce jeudi soir pour tenter d’accorder les stratégies entre les Vingt-Sept sur les restrictions à la liberté de circulation. La Belgique est respectueuse de ce moment, car elle avait été fortement critique pour avoir fait cavalier seul en décidant des « zones rouges » lors de la première vague.

L’objectif est toutefois le même pour tous: limiter les déplacements pour empêcher une diffusion trop rapide des virus mutants, britanniques, sud-africains et brésiliens (ce dernier n’est pas encore signalé en Belgique). Une course contre la montre parallèle à la vaccination.

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