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L’horeca craint de devoir payer pour de la musique qui n’a pas été diffusée

Le Vif

Si les cafés et restaurants ne rouvrent pas leurs portes avant la fin de l’année, ils seront restés fermés cinq mois au total. Ils craignent toutefois d’avoir à payer la quasi totalité des droits d’auteurs pour la musique qu’ils diffusent habituellement dans leur établissement.

Alors qu’il devient de plus en plus probable que l’horeca ne rouvrira pas ses portes avant la fin de l’année, ce qui signifie au total cinq mois de fermeture, le secteur doit toutefois payer presque l’intégralité des droits d’auteur à Unisono, la plateforme de collecte notamment pour la Sabam, la société belge des auteurs. Unisono ne propose pour l’instant qu’une « réduction solidaire » d’un mois sur le forfait annuel.

« Il est très étrange que nos membres doivent payer des droits d’auteur pour les mois où ils ont été forcés de fermer », déplore Matthias De Caluwe, membre de la Fédération Horeca en Flandre. « Nous voulons une facture calculée de manière objective et juste », abonde Pierre Poriau, de la Fédération Horeca Wallonie.

Les trois fédérations du secteur régionales rencontreront Unisono la semaine prochaine. La plateforme dit vouloir donner toutes les chances à la concertation. « Les établissements horeca paient chaque année un forfait. En avril, nous avions déjà convenu qu’ils seraient exemptés d’un mois de droits d’auteur. Nous comprenons qu’ils ont dû fermer plus longtemps que ce seul mois mais les auteurs et la musique ont aussi été fortement touchés. Eux aussi ont vu beaucoup de leurs revenus disparaître », souligne Olivier Maeterlinck, d’Unisono, qui espère que le gouvernement fédéral indemnisera les auteurs et les artistes.

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