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L’Eglise aussi connaît la crise

Le Vif

Les revenus annuels des diocèses belges, principalement issus de dons et legs, ont tellement diminué qu’ils ne couvrent plus les coûts annuels, écrit vendredi De Tijd.

Le journal a interrogé les responsables financiers des plusieurs diocèses. Ces derniers ne peuvent compenser les pertes que grâce à leurs investissements financiers ou des revenus exceptionnels, comme la vente d’un bâtiment.

Les comptes annuels les plus récents de l’asbl du diocèse d’Anvers révèle ainsi une perte de 2 millions d’euros par an. Le diocèse dispose encore de placements financiers pour 75 millions d’euros mais cet argent ne rapporte pas « de bénéfices énormes car notre stratégie d’investissement est conservative », explique Luc Van Damme, membre du diocèse.

Koen Vlaeminck, porte-parole du diocèse de Gand, confirme que les pertes opérationnelles représentent « certainement un défi pour tous les diocèses ».

« Nous avons beaucoup souffert de la crise de 2008. Mais nous faisons tout pour préserver la valeur de notre capital », ajoute pour sa part Patrick Dubois, responsable financier de l’archevêché de Malines-Bruxelles.

« Nous ne dépensons que le strict nécessaire, mais certaines priorités évangéliques ou pastorales coûtent aujourd’hui pas mal d’argent et ont un impact sur notre résultat opérationnel », poursuit-il. « Nos provisions pour indemniser les victimes d’abus sexuels ont ainsi fortement augmenté: 75.000 euros en 2011 et plus de 100.000 euros en 2012. »

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