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L’éclipse totale de Lune (en images)

Le Vif

Dans les rues de Mexico, de Los Angeles, de Bruxelles ou de Ouarzazate, les regards se sont levés vers le ciel pour observer le phénomène, autour de minuit pour les continents américains, peu avant l’aube en Europe et en Afrique. L’éclipse a duré environ trois heures: une première heure où la pleine Lune a été doucement « mangée » par l’ombre de la Terre, puis une heure d’éclipse totale, et enfin une heure où la Lune est progressivement redevenue pleine et brillante.

En prime pour cette éclipse, la Lune était une « super Lune », le terme utilisé quand elle se trouve à une distance relativement proche de notre planète, en l’occurrence 358.000 km. Pendant la phase totale de l’éclipse, la Lune est apparue colorée d’une teinte rouge ou rose. Cette teinte est due au fait que la partie rouge des rayons du Soleil, bloqués par la Terre, a été filtrée et réfractée par l’atmosphère terrestre vers l’intérieur de l’ombre créée par la Terre, et donc vers la Lune.

Pour toutes les éclipses totales, le même phénomène de coloration rouge se produit, qui transforme la Lune en disque rougeâtre à la lueur faiblarde, dans une teinte chaque fois légèrement différente, en fonction des poussières ou autres substances présentes dans l’atmosphère.

En Belgique, les conditions météorologiques étaient idéales pour observer le phénomène. A l’observatoire MIRA de Grimbergen, qui avait exceptionnellement ouvert ses portes au publice de 04h00 à 08h00, une centaine de personnes accompagnées d’enfants ont pu regarder l’éclipse lunaire et bénéficier d’explications.

A Londres, en revanche, les amateurs d’astronomie n’ont pas eu de chance: les nuages ont bloqué la vue. Il faudra attendre 2021, 2022 ou 2029 pour la prochaine éclipse visible dans de telles conditions, selon les régions. A Washington, la phase de totalité correspondait à l’heure de fermeture des bars, une veille de jour férié.

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