© BELGA/Laurie Dieffembacq

L’assaillant du Thalys repéré dès 2012 par la Sûreté de l’Etat

Le service de renseignement belge avait été alerté par ses homologues espagnols qui s’inquiétaient de la radicalisation du jeune délinquant marocain.

Son frère Imran était également sous surveillance. « Les frères étaient associés à un membre éminent d’une cellule djihadiste étrangère », écrit le Comité R. Les Espagnols soupçonnaient cette personne d’avoir fui vers la Belgique et d’être « le maillon d’un réseau plus large impliqué dans l’envoi de combattants en Syrie ».

Dans son rapport d’activités 2016, le Comité R pointe des lacunes dans la gestion du dossier qui fut « géré de manière routinière » en 2012 et après. Il constate que ni le service espagnol, ni la Sûreté « n’ont défini le degré d’urgence ou d’importance » du cas Khazzani, mais note le manque de moyens à l’époque.

« La facilité avec laquelle les intéressés ont pu se déplacer en Europe, voire en dehors de ses frontières, la facilité avec laquelle ils peuvent utiliser toutes sortes de moyens de communication et peuvent résider anonymement dans des régions ou des pays sans être détectés, représentent un défi majeur pour les services de renseignement et de sécurité », conclut le rapport.

Contenu partenaire