Joachim Coens .

Joachim Coens (CD&V) tire dix leçons de la crise du coronavirus

Le Vif

Dans un long texte sur Facebook, intitulé « Paques en temps de corona », le président du CD&V, Joachim Coens propose 10 leçons à tirer de la crise du coronavirus et invite à réfléchir à « la manière dont nous voulons transposer les leçons en action politique ».

Le président du CD&V, Joachim Coens, rêve d’un « nouveau modèle économique » après la crise du coronavirus. Il estime également que le gouvernement doit oser s’appuyer sur la responsabilité de la population au lieu d’introduire des systèmes « draconiens » de contrôle social. Ce sont là deux des dix leçons que Coens tire de la crise sanitaire actuelle dans un article posté sur Facebook.

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Geplaatst door Joachim Coens op Zondag 12 april 2020

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Parmi les autres leçons, le président du CD&V fait part du fait que la crise du coronavirus a permis à des nombreuses personnes de se concentrer sur les questions immatérielles telles que la santé et les contacts sociaux plutôt que sur des questions matérielles.

u003cstrongu003eDans un pays d’abondance, on ose oublier, mais l’essence du bonheur réside dans une vie saine, avec les gens et leur connexion mutuelleu003c/strongu003e

Selon M. Coens, la crise a également conduit à une appréciation justifiée des personnes dans des secteurs essentiels, allant du personnel de santé au personnel des grands magasins et aux chauffeurs de bus. « Ce ne sont pas les gestionnaires de fonds spéculatifs mais les éboueurs, les vendeurs ou les gardiens de personnes âgées qui maintiennent le pays en ordre et sont les héros de la société. Notre plus grand capital est avec la population« , affirme-t-il.

Coens souhaitevoir naître de cette crise la construction d’un nouveau modèle économique, « où non seulement le profit en chiffres mais aussi la valeur ajoutée pour la société comptent ». Ce système économique différent pourrait également tenir compte de ce que les entreprises signifient pour leur personnel, pour l’environnement et pour la société. « Si cette valeur ajoutée n’existe pas, elle doit suivre une autre voie, par exemple en payant les cotisations d’une autre manière.

Le président du CD&V estime également que le gouvernement devrait oser compter sur la responsabilité de sa population. Selon lui, donner confiance à la population est préférable à des formes drastiques de contrôle social. « Le gouvernement ne devrait pas les prendre (la population, ndlr) comme des enfants, mais comme des citoyens concernés par sa politique. »

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