Jean-Claude Marcourt © Belga

Jean-Claude Marcourt: un accord avec la N-VA est difficile à envisager, mais on ne peut l’exclure

Le nouveau président du Parlement wallon Jean-Claude Marcourt, qui rejoint aussi Elio Di Rupo et Paul Magnette comme négociateur du PS pour le Fédéral, n’a pas exclu vendredi, au micro de la VRT, la possibilité d’un accord avec la N-VA, même s’il juge une telle perspective difficile.

« On verra bien… C’est difficile… On ne peut pas écarter cette possibilité », a-t-il répondu à la VRT qui l’interrogeait à Namur en marge de la prestation de serment des nouveaux ministres régionaux.

Lundi, le président du PS Elio Di Rupo, refusant toujours d’entendre parler de confédéralisme, n’avait pas exclu de négocier avec la N-VA, si c’est pour répondre aux exigences sociales du PS et que ce dernier ne se retrouve pas dans une « suédoise ».

Dans le courant de la semaine, il est apparu que les socialistes visaient l’Open Vld. En menaçant de faire exclure cette formation des six partis toujours assis autour des informateurs royaux, les socialistes pousseraient les libéraux flamands à envisager plus sérieusement la possibilité d’un gouvernement sans la N-VA.

Les informateurs royaux, Didier Reynders et Johan Vande Lanotte, ont ouvert lundi une nouvelle phase de leur mission avec le PS, la N-VA, le MR, l’Open Vld, le CD&V et le sp.a. Les écologistes n’en font pas partie. Le libéral francophone et le socialiste flamand doivent présenter au Roi, début octobre, un « rapport final » en vue d’entamer une phase de formation.

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