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Inspection de la centrale Doel par les gendarmes nucléaires belge et néerlandais

Une inspection de la centrale nucléaire de Doel (Beveren) a été réalisée mercredi par les gendarmes nucléaires belge (AFCN) et néerlandais (ANVS).

Elle a été menée en présence des ministres belges de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et de l’Énergie Marie-Christine Marghem (MR) et du ministre néerlandais de l’Infrastructure et de l’Environnement Melanie Schultz (VVD).

Après le stress test effectué après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’opérateur Electrabel a planifié des actions et procédé à des investissements. L’inspection de ce mercredi avait pour but de faire le point sur la situation. D’autres inspections seront menées conjointement à l’avenir par l’AFCN (Agence fédérale de Contrôle nucléaire) et l’ANVS (Autoriteit Nucleaire Veiligheid en Stralingsbescherming).

Aux Pays-Bas, comme en Allemagne, l’état des centrales nucléaires belges suscite des inquiétudes après les différentes incidents survenus ces dernières semaines dans des parties non-nucléaires. L’inspection réalisée mercredi concernait la partie nucléaire de la centrale. L’inspection a suscité l’intérêt de la presse, notamment internationale. A l’entrée principale de la centrale, des militants du groupe Wise ont réclamé la fermeture du réacteur Doel 3.

Jan Bens, directeur de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire, a expliqué que la Belgique mène ce type d’inspections croisées depuis plus de dix ans avec la France, y compris dans le domaine médical. Pour lui, les inspections croisées sont courantes dans le domaine nucléaire.

L’AFCN et l’ANVS mèneront d’autres inspections croisées et un programme a été fixé. Le directeur de l’AFCN a annoncé que la coopération en matière de sécurité nucléaire entre la Belgique et ses pays voisins sera renforcée. Une inspection de la centrale nucléaire de Tihange a été proposée à l’Allemagne. Et une délégation luxembourgeoise emmenée par la secrétaire d’Etat au Développement durable, Camille Gira, s’est rendue à ce titre lundi en Belgique. « Nous ne sommes pas rassurés parce que nous n’avons pas reçu de réponse à toutes nos questions », avait alors déclaré Olaf Münichsdorfer, un conseiller au ministère luxembourgeois de l’Environnement ayant assisté à la réunion.

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